Δ K Â L A T'OUVRE SES PORTES Δ
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noa - comme si elle avait jamais douté de la beauté du monde ni de celle des Hommes

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Pesha Khaldi


minutes, tu peux aussi trouver que je ressemble à : taylor marie hill Mon âme liée à celle de : ce doux prince ténébreux et tatoué Mon casier judiciaire est déjà bien rempli : mais il a été remis à zéro J'ai posté : 18 messages et je suis là depuis le : 30/08/2018
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MessageSujet: noa - comme si elle avait jamais douté de la beauté du monde ni de celle des Hommes noa - comme si elle avait jamais douté de la beauté du monde ni de celle des Hommes EmptyLun 10 Sep - 9:49






L'égoïsme à l'état pur. C'est ce qu'elle est devenue. Elle s'en fiche des autres. Une voix en elle lui disait qu'il fallait être égoïste et penser à soit. Elle plaignait ces pauvres infirmières qui s'occupaient toute la journée de leurs patients qui de toutes façons crèvent au bout de trois heures. On lui avait dit -il- qu'elle faisait ce métier, autre fois. Mais maintenant, ça la répugne. Elle ressentait qu'elle ne devait plus regarder les autres. Ça la répugnait. C'était ce genre de bribe de souvenirs, minuscule soit-elle. Comme mettre un sucre et demi dans son café, ou plus récemment, prendre un stylo et dessiner sur tout et n'importe quoi. Son poignet se souvenait encore des mouvements qu'elle doutait qu'elle faisait auparavant. Un mur, une feuille, une table, un verre, et tout récemment, un bout de peau. Elle avait commencer avec un marqueur tout bout tout neuf récupérer dans la rue. Elle avait commencer à tracer sur son corps des traits, des symboles, des formes géographiques. Et petit à petit, ces traits ont commencé à dessiner un loup, un visage de poupée. Ces dessins voulaient raconter une histoire. Elle aussi, elle voulait raconter une histoire. A défaut de ne pas en avoir, elle voulait raconter celle des autres. Elle aimait imaginer leur vécu, leurs envies, leurs désirs, leurs désespoirs. Il lui semblait cependant qu'elle devait mettre une barrière entre elle et le monde, pour ne plus qu'il l'engloutisse dans ce trou noir. C'est donc avec un certains élan de motivation -peut être trop excessif?- qu'elle se retrouve maintenant en face de La marque d'Héphaïstos. Repère des brigands, des rebelles, des âmes indomptables. Ce qu'elle fait ici, elle n'en savait rien. Mais ces odeurs de bières, d'encre, de sueur, de joint, elle aimait ça. Elle se sentait chez elle. Elle avait cette nette impression. Elle pousse la porte. Une chaleur, d'abord douce puis de plus en plus brûlante, fait battre son coeur un peu plus fort. Elle prend une grande inspiration. Il lui semble que son âme venait de s'accrocher à cet établissement. Elle pose sa chemise cartonnée sur le bar. Elle fixe le serveur -un grand monsieur avec de la barbe de pirate- et avec le regard le plus déterminé qu'elle peut. Je voudrai voir le patron s'il vous plait. Et en rejetant sa tête en arrière lentement, il se mit à rire lourdement, franchement, et désespérément. Pesha baissa vivement la tête, les joues déjà rouge. Mais merde petite pêche, qu'est ce que tu fous ici.

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Noa Sakellarios


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MessageSujet: Re: noa - comme si elle avait jamais douté de la beauté du monde ni de celle des Hommes noa - comme si elle avait jamais douté de la beauté du monde ni de celle des Hommes EmptyJeu 13 Sep - 18:14

C’est pas vrai, c’est quoi c’horreur ? T’as les nerfs à vif. Le tatouage est un art. Ce que tu es en train de regarder là, c’est du gribouillage (de mauvaise qualité qui plus est). Bordel. Tu t’attardes sur chaque détail. Aucun trait ne semble trouver sa place. L’encre ne dégage rien. Aucune histoire. Aucune âme. C’est un véritable foutoir et dieu c’est que tu es maître en la matière. Dégage, j’dois rattraper tes conneries. Tu n’offres pas un regard au brun qui se tient debout devant toi. Pourquoi faire ? Ce mec n’a aucun talent. T’as pas de temps à perdre avec lui. T’as de temps à perdre avec personne. Ame solitaire. Tu le sens hésiter. T’as pas compris ? Bouge et reviens quand t’auras compris ce que tatouer signifie. Autrement dit, jamais. Imbécile. Il marche enfin vers la sortie. Tu lèves les yeux aux ciels, éreinté. Demain, t’as qu’à revenir et je t’arrangerais ça ok ? Le modèle acquiesce et s’évapore à son tour. Journée de merde. Tu claques la porte de ton petit bureau et te jettes dans le canapé miteux au fond de la pièce. Tu sors une clope de ta poche et la glisse à tes lèvres. Première bouffée. Libération. Tu sens la fumée toxique chatouiller tes poumons et te réchauffer l’âme. Tu te demandes encore ce qui t’a poussé à engager ce blaireau et évidemment, t’es incapable de te donner une réponse. Ton instinct te fait défaut ces temps-ci et ça a le don de te foutre en l’air. Merde. Les effets et l’adrénaline de la première bouffée s’évaporent et tes vieux démons réapparaissent. Faut que tu prennes un verre. Tu sautes sur tes deux jambes et passes le seuil de la porte pour te rendre sur l’endroit où tout se passe. La marque d’Héphaïstos. Ton repère. Tu jettes deux trois coups d’œil autour de toi, histoire de voir si un nouvel abruti n’est pas en train de singer l’épiderme d’un client. (et si l’autre a bien quitté ton établissement dans les règles) Seuls les anciens tatoueurs sont là, alors le petit tour de table ne dure pas longtemps et tu peux donc te traîner assez vite jusqu’au bar. Qu’est-ce qu’il avait celui-là ? Pour la première fois de la journée, tu daignes enfin lever les  yeux. Buck. Barman barbu à la fois impressionnant et rassurant. Ses boissons sont connues dans tout l’Erèbe et c’est certainement en partie grâce à lui que l’endroit est toujours bondé. (Voilà pourquoi tu ne peux que lui répondre avec tact) Rien. C’est bien ça le souci. Tu hausses les épaules, nonchalamment. Ce n’est certainement pas de ta faute si les seuls tatoueurs qui passent ta porte sont tous des incapables. Une bière. Jamais de signe de politesse. C’est convenu entre vous. Il te sert et tu portes le breuvage à tes lèvres. Buck s’éloigne. T’es énervé et il le sait. Il vaut mieux qu’il reste loin de toi. Autour de toi, les âmes s’animent. Tu restes stoïque broyant du noir jusqu’au moment où… tu angoisses. Tu fronces les sourcils. T’as aucune raison de l’être, angoissé, et pourtant t’as l’impression que quelque chose ne va pas. Nouvelle gorgée. Étrange. Tu passes une main dans tes cheveux en bataille et secoues la tête. Calme-toi, mon grand. Tu t’apprêtes à finir ta bière d’une traite pour retourner dans ta cage mais le rire de Buck raisonne jusque tes oreilles. Tu tournes la tête et manques de défaillir. Cette angoisse est oppressante. Face au barman, une jeune femme qui semble plutôt paniquée d’être là… angoissée Tu ne mets pas dix ans à comprendre. T’as appris à vivre avec les sensations de quelqu’un d’autre depuis ton enfance et ça ne fait aucun doute : c’est elle. Plutôt mignonne. Elle a l’air si frêle. Une véritable poupée de porcelaine. Tu ne réfléchis pas longtemps et te rapproches des deux protagonistes. Qu’est-ce qu’il y a de si drôle, je peux savoir ? Regard inquisiteur à l’intention du barman. Tu ne détailles pas la jeune femme. Depuis toujours, tu fuis le contact avec les étrangers (l’est-elle réellement ?). Te perdre dans les yeux d’autres personnes te terrifie même si tu ne l’admettras sans doute jamais. Le regard de Buck se voile et il part vite servir un autre client. Le carton sur le bar attire ton attention. Tu ne demandes pas l’autorisation à la propriétaire et t’en empares pour y entrevoir… des dessins. De bons dessins. Tu passes tes doigts sur chacun d’entre eux. Tu ressens tout. tout ce qu’ils dégagent, tout ce qu’ils souhaitent te dire. à moins que ce ne soit elle ? Regard rapide mais néanmoins capté par la jeune femme. merde. Tu ne laisses transparaître aucune de tes émotions, jamais. C’est toi qui as fait ça ? Elle doit te prendre pour un fou. Un parfait étranger. Et pourtant…
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Pesha Khaldi


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MessageSujet: Re: noa - comme si elle avait jamais douté de la beauté du monde ni de celle des Hommes noa - comme si elle avait jamais douté de la beauté du monde ni de celle des Hommes EmptyVen 14 Sep - 0:22

Chaque éclat de rire du bonhomme frappe dans sa poitrine. C’est un éternel ricochet qui fait de plus en plus de vague. Il l'aspire de plus en plus dans un trou de honte et d’angoisse sans fin. Son angoisse se multiplie et une affreuse envie de partir s’enfoncer dans un trou apparaît. Elle secoue vivement la tête et reprend ses esprits. Faut se battre. C’est comme ça. Faut se battre pour faire ce que l’on aime. Faut qu’elle s'y habitue. Et puis, comme arrivé du paradis, ton ange arrive pour te délivrer. Le barman part vers un autre client. Mais quelque chose ne va pas. Quelque chose cloche. Cette voix n’est pas la même. Elle tourne sa tête lentement vers son interlocuteur. Déchirure. Haut le cœur. Elle laisse s’échapper un petit hoquet de surprise et manque de renverser le verre du type d’à côté. Ce n’est pas Naïm, mais sa voix est familière. Ce n’est pas son visage, ses yeux, ses cheveux, sa bouche, son corps qu’elle connaît si bien pour l’avoir épier de nombreuses heures. Mais il a ce elle ne sait quoi de si réconfortant, apaisant, de familier, d'ancien et de renouveau. Elle en oublie -presque- sa stupeur et se laisse aller a ce sentiment chaleureux. Sa main prend son carton et la tire de sa bataille intérieure. Elle fronce légèrement les sourcils et se concentre sur lui. Il est beau. Il a l'air d'un ange. Merde c'est possible deux anges pour une seule personne? Elle n'y croit pas. Sa vie est faite de tempêtes à chaque instant. Se pourrait il qu'elle accède enfin a l'apogée de sa vie? Elle n'en a pas le coeur net. Mais elle y pense et espère grandement. Elle louche sur ces tatouages. Ils lui parlent. Elle est attirée par eux, par lui, par ce corps et ce coeur si fascinant. Elle capte un de ces regards et elle le dévore des yeux. Quelle enfant. Sa voix mielleuse voudrait savoir si elle est l'artiste de ces dessins. Elle baisse la tête et une vague de chaleur empourpre ces joues. Pourtant une force lui dit de ne pas s'approcher trop près. Elle hoche les épaules, d'abord pour elle et ensuite pour lui. Qu'elle se jette dans le filet du diable si c'est lui son chevalier servant. Oui, c'est bien moi. Elle s'éclaircit la voix, elle s'était envolée pendant un instant. Euh en fait, j'voudrais voir... Euh... Merde, toute sa volonté de voir le patron venait se s'envoler. Il fallait qu'elle reste, qu'elle profite de ce bel inconnu si familier le plus possible. Euh si vous avez de l'encre et une aiguille? J'ai fait avec un marqueur Euh... Celui là! Lui dit-elle en lui relevant sa robe pour lui montrer le haut de sa cuisse. C'est un caroussel avec des chevaux de bois, comme dans l'ancien temps vous savez... Et puis il faut que je m'entraine parce que euh... Bah je voudrai travailler ici en fait. Vous êtes un client? Elle espère de tout coeur que oui. Elle veut raconter son -leur?- histoire. Elle veut tout apprendre de lui et elle veut tout apprendre d'elle. Elle remonte son regard en le laissant traîner sur le corps de cet inconnu. Elle veut se rapprocher et voir de plus près mais aussi respirer son odeur. Tant d'attraction pour une seule personne. Elle ne sait plus qui est qui.
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Noa Sakellarios


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MessageSujet: Re: noa - comme si elle avait jamais douté de la beauté du monde ni de celle des Hommes noa - comme si elle avait jamais douté de la beauté du monde ni de celle des Hommes EmptyDim 16 Sep - 16:22

petit oisillon égaré. que viens-tu faire dans les bas-fonds de kâlâ, si loin de la surface ? poupée. ses prunelles émeraudes te happent au moment où tu lèves les yeux sur elle. merde. tu les baisses aussitôt. tu sais qui elle est. tu sais qu'elle sera capable de te sonder en une seconde, capter ton âme - t'en as tellement entendu parler de ce lien à la con - et ça, tu ne peux pas te le permettre. elle ne doit pas savoir... même si toi désormais... tu sais. Si tu fais attention à ta vie, si tu te mets en danger, si tu abandonnes alors ce sera cette beauté singulière qui en patiera. T'aurais préféré rester dans l'ignorance. Tes mains attrapent maladroitement les dessins de la poupée. Tu cherches à échapper à ses iris. Tu ne pensais pas que tu te retrouverais à flasher à ce point sur un putain de bout de papier. Tu détailles le dessin et y voit un potentiel que tu n'espérais plus trouver aujourd'hui. T'oses lui demander. Oui, c'est bien moi. Merde. Evidemment. Si vous partagez un bout de votre âme, il était pour toi plutôt évident qu'elle ait du talent... mais pas à ce point. Tu continues de loucher sur les dessins quand la poupée se remet à parler. Euh en fait, j'voudrais voir... euh... discours peu clair. Tu fronces les sourcils et lèves de nouveau les yeux vers elle. qu'essaies-tu de me dire petit oisillon ? changement de sujet hatif. tu ne relèves pas. Euh si vous avez de l'encre et une aiguille? J'ai fait avec un marqueur euh... celui là ! elle ose. elle découvre la peau nue de sa cuisse presque jusque son pli inguinal et tu déglutis. le grain de sa peau a l'air d'une douceur sans fin. ce n'est pourtant pas la première fois que tu vois le corps d'une femme mais là ça semble différent... tu ne tardes pas à détourner le regard. noa reprends toi. C'est un caroussel avec des chevaux de bois, comme dans l'ancien temps vous savez... C'est vrai que de nos jours, il est rare de voir un manège encore en fonctionnement. les prix sont exorbitants pour rêver ne serait-ce que quelques secondes. Et puis il faut que je m'entraîne parce que euh... Ba je voudrais travailler ici en fait. Tes yeux s'écarquillent. Tu ne lâches pas le ton hâlé de la jeune femme. Elle ici ? Ce ne serait pas raisonnable et pourtant ses dessins parlent d'eux même. Un potentiel artistique indéniable et une aura qui parvient presque à passer ta carapace. Tu fermes le carton et lui tend, au fond presque décidé à dire non... mais son regard te transperce une nouvelle fois. Vous êtes un client ? Ton visage est toujours impassible mais tes neurones se cognent à mille à l'heure. Les regards des différents tatoueur se sont tournés vers vous depuis un moment déjà. Tu as toujours laissé une chance aux nouveaux, surtout quand ils ont autant de talents. Ils le sentent. Ils ne savent pas. Cet ange mérite mille fois mieux que ce taudis mais là où tu te dois d'essayer, c'est que c'est surement toi qui l'a guidé jusqu'ici... Pas exactement - finis-tu par répondre. Suis-moi. Tu la tutoies. Vos âmes sont si proches, tu ne peux pas faire autrement. Le salon se présente un salon commun avec le bar et différents boxes. Tu la conduis dans l'un d'eux jetant un regard agacé à tes collègues. Il est vrai qu'il t'est arrivé de ramener quelques filles dans ces boxes : aujourd'hui, c'est différent. c'est un entretien d'embauche. Tout le matériel est prêt. stérilisé. parfait. mets-toi à l'aise, on risque de rester ici pas mal de temps - souffles-tu en retirant ton pantalon. tu pourrais très bien lui dire de se tatouer elle même - là n'est pas la question - mais la simple vue de sa cuisse te mettrait en difficulté. tu l'admets. tu dois voir sa pratique. comprendre ce qu'elle essayera de t'enseigner sur elle. ne pas penser à ta main contre sa peau. Tu prends place sur la table et la défie du regard. Tu veux t'entraîner ? alors allons-y. Ta cuisse est une des rares parties de ton corps que tu n'as pas encore fait tatouer, du moins la droite. Montre-moi ce que tu sais faire. Tu as quartier libre. Le culot, c'est ce qui lui permettra d'avoir sa place. Tu ne doutes absolument pas de son talent elle en transpire plus qu'elle ne le voudrait.
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Pesha Khaldi


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MessageSujet: Re: noa - comme si elle avait jamais douté de la beauté du monde ni de celle des Hommes noa - comme si elle avait jamais douté de la beauté du monde ni de celle des Hommes EmptyLun 17 Sep - 15:53

Il faut tout oser dans la vie. C'est ce qu'elle s'était dit. Après avoir perdu sa vie entière, elle savait qu'elle n'aurait plus jamais de pire à perdre -à part lui. C'est dans un toboggan qu'elle s'était plongée, comme l'un de ceux qu'elle voyait à l'hôpital, ceux où les enfants se ruent et se jettent dedans tête la première, le coeur cognant aussi fort qu'un gong. Elle s'était jurer de ressentir la même chose à chaque instant de sa nouvelle existence. Et ici, tout particulièrement, son coeur semble se décrocher de sa poitrine. Elle n'a jamais ressenti un truc pareil. Plus fort que l'adrénaline, plus doux que le savon frais sur sa peau. Son élan de volonté et de détermination avait surpris le bel être, elle l1e ressent. Il lui tend le carton et leur regard se croise. Elle plonge encore une fois ses yeux dans son âme. Elle semble mourir avec infinie douceur à chaque fois. Il n'est pas un client. Le mystère prend encore plus de place et son envie de tout savoir de lui la dévore. Il la tutoie. Elle se sent privilieger. Elle est sa marionnette et il  tire sans doutes ses ficelles mais qu'importe. Son âme est sienne, il peut bien en faire ce qu'il veut. Elle fonctionne toujours comme ça, par dévotion de son âme et de sa foi. Elle, elle continuera à le vouvoyer par respect. Pour elle même et pour lui. Lui qui a du subir son pauvre passé d'enfant maltraité, lui qui a du subir un amour débordant pour un frère qui aujourd'hui la succombe d'autant plus, lui qui a du subir sa confusion lors de son réveil. Elle lui doit tout son respect. Elle ressent bien qu'il n'est pas le genre d'homme à respecter les femmes. Et dans ce boxe dans lequel il l'emmène, il doit en avoir fait passer des milles et des cent. Une vague de jalousie l'envahie. Ce n'est pas correct et elle le sait. Comme avec son frère. Mais encore une fois, elle marche par dévotion. Sa voix ténébreuse lui signale qu'ils vont rester ici un moment. Flash. Mouvement de recul. La même fermeture éclaire baissée. Le même pantalon sur les jambes. Une main entre ces cuisses. Elle se sent défaillir, prête à retomber dans le noir. Une main tenant fermement le bureau où aiguilles et encres reposent, son coeur et sa tête se battent dans une lutte acharnée. Un souvenir. Le plus terrible. Elle respire rapidement, une goutte de sueur froide lui tombe sur le front. Sa tête se met à tourner comme avant un malaise. Elle ferme les yeux et se rappelle. C'est du passé. Elle se retrouve et réouvre les yeux. Elle a appris à contrôler ces flashs mais celui-là non. Elle le regarde s'asseoir sur la table et elle se souvient pourquoi elle est là. Elle sourie de nouveau. C'est pour lui. Elle prend une chaise en baissant la tête, un peu honteuse parce qu'elle sait qu'il n'en a pas perdu une miette. Elle est déjà passée à autre chose, elle s'est promise d'être forte. Au fond, ce n'est qu'une bribe de souvenir, elle ne se souvient que de deux trois trucs et elle aurait pu ne pas tout oublier. Mais elle garde cette trace, encrée sur sa peau au plis du coude. Plus jamais. Elle ressent ce sentiment, cette émotion, cette honte envers elle même et le reste du monde, ce elle ne sait quoi qui la relie elle aussi à toutes ces femmes et ces hommes dont on a violé le corps. Elle le garde, ce lien, ce fil rouge, qui entoure son annuaire gauche. Une bague de mariage, une bague de fidélité aux écorchés du corps, du coeur, de l'esprit, encore une fois grave à sa peau à tout jamais. Elle tire une chaise à côté de la table et essaie de retrouver son calme et sa sérénité. Elle se concentre. Elle prend le matériel en faisant rouler la chaise, met des gants. Et c'est parti. Quartier libre dit-il. Elle sait ce qu'elle doit faire sur sa cuisse droite. Ça la perturbe mais elle essaie de ne pas y penser. Chaleur montante. Hormones en croissance. Faut se calmer. Elle pose l'aiguille sur la peau blanche de sa sombre âme et commence à dessiner. Le bruit et les vibrations de l'aiguille l'affole aux départs. Vous m'excuserez, je ne suis pas habituée à ce matériel de qualité. Elle sourie. Il la fait sourire. Plus qu'elle ne ne veut. Mais la sensation qu'elle ressent avec cette aiguille dans la main, ça la calme. Elle se sent bien, sereine, ouverte à la toile sur laquelle elle peint. Elle pose machinalement sa main gauche sur le haut de la cuisse, son bras gauche repose sur le genou. Elle se penche légèrement et à chaque fois qu'elle soulève son pinceau elle recule sa tête pour avoir une vie d'ensemble. C'est ce petit balancier qui l'embarque sur sa planète à elle et qui semble englober sa toile également. Alors si vous n'êtes pas un client, vous êtes un tatoueur, un employé d'ici? Elle entame la conversation. Et au fait, je peux avoir votre nom? Elle glisse un regard vers lui qui l'oblige à cacher son sourire niais. Elle sait que sa langue va se délier. Elle veut que ce soit pareil pour lui.
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Noa Sakellarios


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MessageSujet: Re: noa - comme si elle avait jamais douté de la beauté du monde ni de celle des Hommes noa - comme si elle avait jamais douté de la beauté du monde ni de celle des Hommes EmptyDim 23 Sep - 21:15

tu n'en manques pas une miette. tu vas même jusqu'à le ressentir. ce vide dans son âme au moment où tu baisses la braguette de ton pantalon. ce dernier glisse le long de tes jambes et c'est presque étourdi que tu es obligé de poser l'une de tes mains sur la table en face de toi. cette bouffée de chaleur, tu sais qu'elle vient d'elle et de ses émotions. tu l'as déjà ressenti. . il y a quelques jours, semaines, tu ne sais plus. son âme souffre. la proximité rend ça beaucoup plus intense. c'est... déconcertant. tu tentes de ne rien laisser paraître. respire petit oisillon. tu ne peux pas l'aider. tu le voudrais mais tu n'as rien à lui offrir si ce n'est potentiellement un job. alors accroches-toi. Tu es connu pour être intransigeant, il faut qu'elle se donne corps et âme si elle veut t'impressionner. aies confiance. elle ne tarde pas à reprendre ses esprits, toi avec. c'est fou comme l'humeur de l'un peut impacter celle de l'autre. deux âmes au fond si différentes qui s'allient sur un même point d'honneur : exister. tu t'allonges nonchalamment sur la table. tu ne recules pas. ce n'est pas ton genre. tu ne la lâches pas des yeux. tu détailles chacun de ses gestes, chacune de ses expressions le visage impassible. elle te sourit maintenant. presque aveuglement. comme si elle te connaissait depuis toujours. après tout c'est un peu le cas non ? seulement elle l'ignore encore peut-être. tu remarques ses doigts trembler. ça va aller mon oisillon. tu ne crains pas pour ta cuisse, pas encore. la poupée de porcelaine s'assoit sur le tabouret et attrapes une paire de gants. tu la sens cogiter. arrête de réfléchir. aiguille sur ta peau. simple futilité pour un corps comme le tien. la douleur n'a pas lieu d'être sur une peau si souvent maltraitée. pourtant tu sursautes. ce n'est pas toi. encore une fois, c'est elle. tu fronces les sourcils et la regarde intensément. Vous m'excuserez, je ne suis pas habituée à ce matériel de qualité. tu toussotes pour cacher ton amusement. ça l'a fait sourire. t'aimes ce sourire. il est si innocent. tu restes silencieux. t'es persuadé qu'elle n'a pas besoin que tu la rassures. puis tes yeux parlent pour toi. vas y mon oisillon. doux contact, sa main délicate se pose sur sa cuisse. le haut de sa cuisse. tu réprimes un frisson. tu es tatoué sur des parties bien plus intimes de ton corps mais le simple contact de sa peau sur la tienne te met en difficulté. ce fichu lien. la poupée semble de plus en plus sûre d'elle. le geste est plus fluide. plus instinctif. tu ne manques rien. ses sourcils délicatement froncés. le bout de sa langue qui vient caresser sa lèvre supérieure. rien. elle s'applique. le calme est parfait... mais la poupée se désarticule. Alors si vous n'êtes pas un client, vous êtes un tatoueur, un employé d'ici? tu n'es pas à l'aise avec la curiosité et pourtant aujourd'hui, elle t'amuse. tu hausses les épaules. Tu chauffes je suppose. le patron. depuis deux ans déjà. t'as juste gagné une putain de partie de carte et tu t'es retrouvé influant du jour au lendemain, en un claquement de doigts. Et au fait, je peux avoir votre nom ? elle dégage une douceur qui te touche. elle ne connaît rien de ce milieu. t'en es certain. elle ne connaît pas les codes, les règles et pourtant t'as envie de lui offrir ce qu'elle veut. c'est juste un nom. noa - souffles-tu avant de grimacer. l'aiguille s'est un peu trop enfoncée, mais ce n'est pas bien grave. simple erreur de débutante. il faudra qu'elle apprenne à travailler son attention. et toi ? et puis qu'est-ce qu'une fille comme toi peut bien trouver à un taudis comme la marque ? mis-à-part toi. petit oisillon. sa main est toujours posée sur ta cuisse. tu t'es habitué mais chaque petit déplacement te provoque un frisson qui remonte jusqu'à ton entre-jambe. classe noa.  
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Pesha Khaldi


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MessageSujet: Re: noa - comme si elle avait jamais douté de la beauté du monde ni de celle des Hommes noa - comme si elle avait jamais douté de la beauté du monde ni de celle des Hommes EmptyMer 26 Sep - 12:21

Chacun de ces gestes sont épiés par ce bel être. Elle voudrait qu'il ne soit pas aussi beau à s'en damner, mais elle sait que c'est le liens qui renforce cet effet. Enfin, elle espère. Dans la rue elle se serait surement retourner, aurait rigoler comme une débile dans la vie avec une copine et l'aurait peut être siffler comme elle le faisait avant. Mais c'était avant. Elle est un petit être maintenant, comme une souris, un serpent, un moineau. Elle n'a que peu de moyens de défense. De toutes façons, elle a toujours été comme ça, fragile. C'est dans sa nature. C'est elle qui se cachait toujours derrière son frère, elle qui baissait la tête, elle qui ne disait rien. Ma sa fièvre est venue après, quand ils les ont séparé et qu'il a fallu qu'elle se débrouille toute seule. Mais depuis son traumatisme, elle se cache derrière un masque. Elle s'est dessiné un mur de béton sur une teinture de soie. Elle vole parfois, au gré de ce qui passe sur son chemin. Et en ce moment, ce voile se balance doucement au vent, laissant parfois entre voir une fragilité. Mais elle sait. Elle sait qu'elle peut être comme ça. Elle peut être totalement transparente. Elle n'a pas besoin de se cacher. Une âme soeur de ne peut pas faire de mal à sa soeur jumelle. Du moins, c'est ce qu'elle espère. Elle aussi elle essaie de percer le voile de soie de sa Bête. Il lui répond par énigmes et elle adore ça. Si il n'est pas un employé, ça veut dire qu'il est le patron. Elle déglutit. Donc elle est en train de tatouer la cuisse du patron alors qu'elle espérait juste passer un entretien d'embauche. Ça devait être ça, la définition d'un entretien ici. Au moins, elle n'a pas paniqué. Un sourire de satisfaction se dessine. Oh je vois, patron. Dit-elle en le taquinant.Je suppose que c'est comme ça que vous faites passer des entretiens d'embauches alors. La maladresse elle connait ça. Mais c'est ce qui fait son charme, elle le sait. A l'hôpital, elle aurait pu chopper tous les infirmiers charmants qui venait la voir parce qu'ils trouvaient ça mignon de ne pas savoir comment manger avec une fourchette. Elle a toujours pris cette maladresse, cette gaucherie avec humour. Mais face à lui, ça vient naturellement. Elle en perd ces moyens. Et ce nom, Noa, ça lui donne encore plus de raisons d'être maladroite et gauche. Ca la frappe en pleins coeur, en pleins âme. Savoir son nom, ça lui donne encore plus d'importance. Il s'intéresse aussi à elle, à qui elle est et ce qu'elle vient faire là. Elle continue son dessin avec attention, en faisant attention à ces gestes. Pesha. Et je pense que vous l'aurez compris, je cherche un travail. Le dessin est... une grande partie de ma vie si ce n'est pas la seule. Alors je pense qu'être à La marque me permettrait de gagner ma vie. Je ne cherche pas du luxe, juste un travail stable qui me prend mon temps. Comme vous avez vue mes dessins, je pense être douée. Je peux être utile. Je ne connais rien au monde du tatouage mais franchement je pense que ça ne doit pas être sorcier et j'ai l'envie d'apprendre. La Bête, je pourrai te raconter tout ce que tu veux si je m'en souviendrai seulement. Elle relève la tête légèrement et appuie son regard quelques instants, puis se remet à son dessin.
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