LA FOUGUE DE LA JEUNESSE – des sortes de grosses baraques où les âmes vivent les unes sur les autres. Émulsion d’hormones pour ces âmes qui s’entêtent pourtant à vouloir faire respecter la loi. Ces quartiers transpirent l’amour et les relations en tout genre. Si le maître du temps contrôle les âmes, il semble être impuissant face aux battements d’un cœur. Ces minutes n’en sont pas dépourvus et s’attèlent chaque jour à ne pas laisser s’envoler la plus infime trace de leur humanité.
APRES LE CALME, LA TEMPÊTE – les âmes un peu torturées ont envahi ce quartier il y a quelques temps déjà. Elles n’ont pas vraiment d’attache et se fichent éperdument de l’endroit où est déposée leur brosse à dents. (après c’est mieux dans la salle de bain, mais tu fais ce que tu veux) Bâtisses basiques. Les maisons se ressemblent et forment une allée presque macabre. Pas besoin de plus. Ces habitants obéissent pour la plupart au doigt et à l’œil du maître du temps et n’ont pas vraiment le temps de profiter de la décoration approximative de leur chambre.
– si les minutes ont pour la plupart décidé de se donner corps et âme dans l’exercice de leur fonction (la loi, tout ça), certains n’en délaissent pour autant pas leur famille. Ils vivent ensemble ou pas très loin et partagent des dîners chaleureux et houleux auprès du feu (enfin non, ça coûte cher une cheminée). Les murs sont recouverts de photos, de souvenirs. Les cuisines transpirent le poulet au curry. Un délice. Les liens du sang restent primordiaux malgré la tâche qui les maintient en vie.